Dans le monde du football, les controverses et les débats font partie du quotidien. Récemment, Pep Guardiola, l’entraîneur de Manchester City, a été la cible d’une attaque virulente de la part de l’ancien entraîneur Fabio Capello. Au lieu de se laisser abattre, Guardiola a choisi de répondre avec humour et une touche de bienveillance.
Une attaque sans précédent de Capello
Fabio Capello, connu pour ses exploits en tant qu’entraîneur en Italie et en Espagne, est monté au créneau pour critiquer le caractère et le parcours de Guardiola. Au cours d’une récente interview, il a qualifié Guardiola d’« arrogant », suggérant qu’il cherche toujours à se mettre en avant par rapport à ses joueurs. Capello a même accusé le manager des Citizens de nuire à la beauté du football, en inspirant des disciples qui ne font qu’imiter son style de jeu basés sur la possession, sans en comprendre les subtilités.
La réponse mesurée de Guardiola
Lors d’une conférence de presse, en réponse à ces commentaires, Guardiola a adressé un « gros câlin » à l’italien tout en lâchant un sourire malicieux. « Je fais attention à ce que les gens disent de moi », a-t-il déclaré, avant de souligner que ce n’était pas la première fois que Capello formulait de telles critiques. « Je ne suis pas assez bon pour ruiner le football italien, c’est trop important », a-t-il ajouté, faisant preuve d’humour face à la situation.
Un passé de tensions entre les deux hommes
La tension entre Guardiola et Capello ne date pas d’hier. En décembre dernier, Capello avait déjà qualifié Guardiola de « bien trop arrogant et présomptueux ». Il a évoqué des exemples d’instances où Guardiola aurait perdu des titres parce qu’il voulait prouver qu’il était le véritable héros, au détriment de ses joueurs. Cette critique soulève la question de l’« overthinking » qui a souvent été mentionnée dans les analyses du jeu de Guardiola.
Les conséquences de l’overthinking
Ce concept d’overthinking a toujours été une épine dans le pied du manager espagnol. La décision de ne pas aligner Fernandinho et Rodri lors de la finale de la Ligue des champions 2021 contre Chelsea est souvent citée comme un exemple frappant d’une stratégie qui a échoué. Cependant, cette perception de la gestion tactique de Guardiola ne tient pas compte des nombreux succès qu’il a obtenus grâce à son ingéniosité. Avant un match crucial contre le Real Madrid en demi-finale de la Ligue des champions 2022, Guardiola a même plaisanté en disant : « Je réfléchis beaucoup, c’est pourquoi j’obtiens de très bons résultats. »