Depuis une décennie, la finale de la Ligue des Champions de lUEFA ne démarre pas seulement avec des feux dartifice sur le terrain, mais aussi avec des spectacles musicaux impressionnants. Dans une tradition qui rappelle de plus en plus le spectacle de la mi-temps du Super Bowl, lUEFA invite chaque année un artiste ou un groupe de renommée mondiale à se produire juste avant le plus grand match de club du football mondial.
Les années précédentes, des artistes tels quAlicia Keys, Imagine Dragons, Black Eyed Peas et Lenny Kravitz ont fait vibrer la scène. Cette fois, cétait au tour de Linkin Park de briller. Sous la direction de Mike Shinoda, membre fondateur, et de la chanteuse Emily Armstrong, qui a repris le flambeau après le tragique décès de Chester Bennington en 2017, le groupe a livré un medley dramatique de quatre chansons au sein de lAllianz Arena.
Leur performance incluait des titres emblématiques comme « The Emptiness Machine », « In the End », « Numb » et « Heavy Is The Crown ». Agrémentée de pyrotechnie, de visuels captivants et dune immense ovation debout, il semblait que les légendes du nu-metal avaient conquis le public. Mais bien que Linkin Park ait mis tout son cœur dans cette prestation, cela n’a pas suffi à convaincre Marco van Basten.
La légende du football néerlandais n’a pas mâché ses mots dans une critique acerbe du spectacle d’avant-match, déclarant à Ziggo Sport : « La performance de Linkin Park était nulle – absolument nulle. C’est une honte que lUEFA autorise cela. » Bien qu’il ait mentionné le groupe, la frustration de Van Basten visait clairement plus le concept que les artistes eux-mêmes. Lancien vainqueur du Ballon dOr a fait valoir que ce spectacle distrait les joueurs juste avant le coup d’envoi, à un moment où ils devraient être concentrés et s’échauffer sur le terrain.
« Je trouve cela absolument idiot, » a-t-il ajouté, fustigeant la production dans son ensemble comme « inutile – totalement inutile. » Manifestement, pour Van Basten, ce spectacle d’avant-match s’apparente à un pas de plus vers la dégradation du beau jeu.
