Le président de la Ligue de football anglaise, Rick Parry, annonce que le projet de loi sur la gouvernance du football pourrait bien devenir une réalité d’ici la fin de l’été. Cette législation, réintroduite par le gouvernement travailliste en octobre, atteindra sa phase de rapport bientôt, marquant un tournant potentiel pour le football professionnel en Angleterre.
Une nouvelle ère pour le football professionnel
Le projet de loi établira un régulateur indépendant pour le football professionnel masculin en Angleterre, une initiative qui avait été initialement mise sur la table par l’ancien gouvernement conservateur en mars 2024. Malheureusement, la loi avait échoué à passer avant que les conservateurs ne perdent les élections face aux travaillistes.
Un plus grand contrôle sur le financement des clubs
Si cette législation est adoptée, elle donnera des pouvoirs à un organisme indépendant, distinct du gouvernement et des autorités footballistiques, pour superviser les clubs dans les cinq premières divisions du football anglais. Bien que plusieurs amendements aient été proposés, Parry prévoit que la troisième lecture du projet puisse avoir lieu le 31 mars avant de retourner à la Chambre des communes.
Des changements nécessaires pour le football
Rick Parry a exprimé que cette nouvelle version du projet de loi est « meilleure que la précédente », surtout avec l’inclusion des paiements parachute, alors que le dispositif permettant aux deux ligues de se soustraire aux normes a été supprimé. De plus, le rapport sur l’état du football sera présenté dans un délai de 18 mois, au lieu des trois ans initialement prévus par les conservateurs, ce qui pourrait révolutionner la gestion du football.
Réactions et opposition au projet de loi
La Premier League, cependant, reste catégorique sur le fait que le régulateur doit être « léger » dans son approche. Certains membres, comme la vice-présidente de West Ham, la baronne Brady, ont proposé des amendements qui pourraient minimiser l’impact du régulateur. Le leader des conservateurs, Kemi Badenoch, a également exprimé son opposition à l’idée d’un régulateur, la qualifiant de « gaspillage d’argent ». Face à cela, l’EFL a interpellé Badenoch pour clarifier sa position.
Appel au dialogue
Nous avons été surpris de voir qu’elle était contre le projet de loi, a déclaré Parry. Elle a affirmé avoir parlé à des personnes dans le football qui pensaient que c’était une perte de temps. Nous avons signalé qu’elle n’avait pas consulté l’EFL, et qu’elle n’avait pas pris nos opinions en compte. Nous aimerions organiser une rencontre pour expliquer notre perspective, afin qu’elle puisse avoir une vue plus équilibrée. Nous attendons une réponse.