Chelsea se retrouve dans une situation précaire qui pourrait les mener à une exclusion de la scène européenne, y compris la Ligue des Champions, après avoir enfreint les strictes régulations financières de l’UEFA. Les Blues ont vécu une saison tumultueuse, mais ils ont su s’offrir une belle chance de retrouver la Ligue des Champions pour la première fois depuis leur dernière présence dans le top 4 de la Premier League en 2022.
Des dépenses massives en danger
Cependant, les fortes dépenses de Chelsea lors des dernières saisons semblent les mettre en danger face à l’organe directeur du football européen, qui ne reconnaît pas certaines pratiques comptables utilisées par le club pour éviter des sanctions potentielles de la Premier League.
Des profits controversés
La saison dernière, Chelsea a enregistré un bénéfice de 198,7 millions de livres en vendant son équipe féminine à une société sœur. Une tactique similaire a été utilisée en 2023 pour générer 76,5 millions de livres grâce à deux hôtels auparavant détenus par le club.
Les règles de l’UEFA
L’UEFA n’acceptera pas les revenus générés par la vente de Chelsea Women. Vendre des actifs à des sociétés sœurs est acceptable selon les règles de la Premier League, mais pas pour l’UEFA. Les sommes lucratives issues de ces transactions doivent donc être exclues des comptes financiers servant à évaluer leur conformité. Sans ces 275,2 millions de livres de revenus supplémentaires, les pertes de Chelsea sur les trois dernières années atteignent 358 millions de livres, bien au-dessus du seuil autorisé par l’UEFA de 170 millions de livres.
Des discussions déjà en cours
Le Times rapporte que Chelsea est déjà en pourparlers avec l’UEFA pour un règlement qui impliquera probablement une amende, ainsi qu’un accord sur un plan de durabilité concernant les dépenses futures jusqu’en 2028. L’UEFA devrait rendre publics les détails du règlement le mois prochain.
Risques de sanctions sévères
En raison de cette violation, des sanctions plus sévères, incluant possiblement une interdiction de competions europeennes, pourraient être intégrées dans tout plan de règlement. Même sous la surveillance de la Premier League, Chelsea a dû réduire la valeur de l’accord hôtelier de 6 millions de livres, et une situation similaire pourrait survenir avec la vente de l’équipe féminine. Des doutes subsistent sur l’exactitude et l’équité de la valeur de 200 millions de livres, compte tenu des revenus et des pertes récentes.