Dans un monde où l’intégrité des compétitions est remise en question, la démission de l’icône du football Claude Makélélé du jury de Miss Univers résonne comme un écho nostalgique des valeurs qu’il a toujours défendues. Alors que l’événement se déroule en Thaïlande, des allégations de trucage de la compétition jettent une ombre sur cette célébration de la beauté.
Un retrait inattendu
Ancien milieu de terrain du Real Madrid et de Chelsea, Makélélé a choisi de se retirer du jury peu avant le grand jour. Son départ s’accompagne de déclarations affirmant des « circonstances personnelles imprévues ». Ce geste soulève des questions sur la transparence de l’événement et sur le rôle des juges dans une compétition censée célébrer l’excellence.
Un jury sous pression
Le choix de Makélélé comme juge n’était pas anodin. Reconnu pour son intégrité, il avait marqué les esprits par son parcours exceptionnel sur le terrain. Pourtant, son retrait n’est pas un cas isolé, d’autres membres du jury, dont le musicien Omar Harfouch, ont également décidé de quitter le panel, dénonçant des abus de pouvoir et un processus de sélection biaisé.
Les allégations de manipulation
Les accusations concernant une présélection non officielle des finalistes ajoutent au scandale. Harfouch a révélé l’existence d’un vote secret qui aurait eu lieu avant l’arrivée du jury officiel, soulevant des préoccupations sur les conflits d’intérêts et la manipulation dans un événement dont la réputation est sur le fil du rasoir.
Un héritage en jeu
Makélélé, qui a eu un parcours brillant sur le terrain, allant de titres en Ligue à des moments de gloire en équipe nationale, voit sa carrière post-football marquée par des défis. Bien que son passage dans le jury de Miss Univers ait été une occasion de faire la différence, cette démission soulève des interrogations sur la véracité et l’authenticité de tels événements.




